Les koweïtiennes ont procédé au démantèlement de trois cellules du groupe Etat Islamique (EI) qui envisageaient des attentats dans le pays, a annoncé lundi, le ministère koweïtien de l’Intérieur,.
«Cinq Koweïtiens ont été arrêtés, dont un policier et une femme qui ont reconnu avoir planifié des attentats contre une mosquée chiite et contre une installation du ministère de l’Intérieur», a mentionné ce dernier dans un communiqué.
«Toutes les personnes arrêtées ont reconnu être membres du groupe EI», poursuit le ministère de tutelle. Et d’ajouter que « la police koweitienne recherche en outre un homme originaire d’un Etat non précisé du Golfe et un Asiatique qui ont apporté une assistance à l’une des trois cellules ».
Un an avant l’annonce du démantèlement de ces trois cellules djihadistes, 26 croyants avaient trouvé la mort dans une mosquée chiite suite à un attentat suicide perpétré par un kamikaze saoudien lié à l’organisation de l’EI. C’est l’attaque terroriste la plus sanglante de l’histoire du Koweït. Pour avoir aidé l’auteur de cet attentat, un homme a été condamné à la peine capitale et huit autres à des peines allant de deux à quinze ans de prison.
Le ministère koweitien de l’Intérieur a précisé que la première cellule démantelée se constituait de Talal Raja, un autochtone âgé de 18 ans. Celui-ci a reconnu avoir envisagé une attaque suicide visant une mosquée chiite et une installation du ministère de l’Intérieur vers la fin du Ramadan, ce mois de jeûne arrivant à terme aujourd’hui. Quant à la deuxième cellule, elle était constituée d’une femme et de son fils, tous deux arrêtés dans une partie de la Syrie sous contrôle des djihadistes et rapatriés au Koweït.
Toujours selon la même source, la dernière cellule se composait de deux Koweïtiens, dont un agent de police, qui ont reconnu avoir envisagé de perpétrer des attentats au Koweït.
