le chef du gouvernement rakien, Haider al-Abadi a accepté la démission de son ministre de l’Intérieur, Mohammed Al-Ghabbane, à la suite d’un attentat perpétré dimanche dernier à Bagdad, ayant causé la mort d’au moins 250 personnes, a annoncé mercredi, un responsable du cabinet de la primature sous couvert de l’anonymat.
Deux jours après cette attaque sanglante revendiquée par le groupe djihadiste de l’Etat Islamique (EI), le ministre irakien de l’Intérieur, Mohammed Al-Ghabbane a présenté sa démission tout en reconnaissant des faiblesses dans le dispositif de sécurité dans la capitale irakienne. Il a de même, plaidé dans la foulée, pour une série de réformes, dont le renforcement des pouvoirs du département de l’Intérieur.
L’acceptation de la démission d »Al-Ghabbane par le chef du gouvernement, a été largement relayée par les médias locaux bien qu’elle n’ait pas encore été officiellement confirmée.
L’attentat-suicide à Bagdad, l’un des plus meurtriers de l’histoire de l’Irak, a eu lieu dimanche dans un quartier commerçant à majorité chiite. Des centaines de personnes y avaient afflué pour faire leurs emplettes à la veille de Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du mois sacré du Ramadan.
A en croire Ghabbane, la voiture utilisée lors de cette attaque provenait de la province de Diyala, située au nord de la capitale irakienne. Autrement dit, ce véhicule est arrivé à franchir les check-point à l’entrée de Bagdad.
A ce propos, le ministre de l’Intérieur a admis que ces points de contrôle mis en place un peu partout dans la capitale irakienne constituent une mesure de sécurité symbolique et sont donc «absolument inutiles», de quoi susciter l’ire de la population irakienne. D’ailleurs, les observateurs estiment que la promptitude de démission du ministre de l’intérieur n’est probablement qu’un stratagème de l’Exécutif irakien pour calmer le ras-le-bol des Irakiens.
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