Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov a annoncé jeudi, que son pays était prêt à instaurer une trêve humanitaire hebdomadaire de 48 heures dans le but de permettre la livraison d’aide à la population de la ville syrienne d’Alep, théâtre de violents combats entre les forces de Damas et les rebelles.
La Russie est prête à instaurer cette pause humanitaire dès la semaine prochaine. Elle dit attendre des Nations unies des informations sur la préparation des convois et la garantie des Etats-Unis, qu’ils seront acheminés en toute sécurité avant de déterminer la date et l’heure exacte de cette trêve. Celle-ci concerne aussi bien les quartiers est d’Alep, contrôlés par les rebelles, que les quartiers ouest, tenus par les forces gouvernementales.
L’ONU, qui s’est dite prête à se mobiliser, a salué la proposition russe qu’elle attendait depuis longtemps et son émissaire pour la Syrie Staffan De Mistura a souligné qu’il comptait sur la Russie et sur les Etats-Unis pour s’assurer que les parties qu’ils soutiennent dans ce conflit, les forces de Damas pour la Russie et la rébellion pour les Etats-Unis, respectent la future trêve.
Les forces du régime du président Bachar al-Assad et les groupes rebelles se disputent le contrôle d’Alep qui est divisée depuis 2012. Les combats se sont fortement intensifiés ces dernières semaines mais les deux camps font du surplace avec un régime qui n’a pas réussi à regagner le terrain perdu il y a près de deux semaines et des rebelles qui n’ont pas concrétisé leur intention proclamée de s’emparer de la totalité de la ville. Des centaines de milliers de civils sont pris au piège dans la ville et subissent d’importantes pénuries.
Poster un Commentaire