Au moins 46 personnes ont trouvé la mort samedi en Irak, dans plusieurs attentats meurtriers, dont un commis à Bagdad, a été revendiquée par l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI).
Il s’agit de l’attentat suicide le plus sanglant ayant eu lieu dans la capitale irakienne depuis des mois.
Ces attentats ont été perpétrés alors que l’armée irakienne est sur le point de lancer une vaste offensive pour reconquérir Mossoul (nord), la deuxième ville du pays qui est encore sous contrôle des djihadistes de Daech.
Dans la capitale irakienne, un kamikaze a actionné les explosifs qu’il portait sur lui dans une tente dans le quartier d’al-Chaab, où se déroulait un deuil des chiites qui y recevaient des condoléances. Cet attentat suicide a entraîné la mort de 34 personnes et fait 36 blessés, d’après des sources médicales et des services de sécurité.
Le groupe EI a revendiqué cette attaque dans un communiqué diffusé par son agence de communication Amaq. Pour les djihadistes, les chiites, une communauté majoritaire en Irak, sont des «hérétiques». Aussi sont-ils régulièrement pris pour cibles par l’organisation de l’EI.
Cet attentat est le plus meurtrier à être commis à Bagdad depuis début juillet. A cette date, plus de 300 personnes ont été tuées dans un attentat suicide perpétré dans un quartier commerçant et revendiqué par le groupe EI.
Au cours de la même journée du samedi, deux attaques perpétrées au nord de Bagdad ont fait 12 morts d’après les forces de l’ordre. Mais celles-ci n’ont pas fait l’objet de revendication.
Par ailleurs, à Malha, une localité située à l’est de Tikrit, des kamikazes s’en sont pris à un poste de police, tuant huit personnes et en blessant onze autres, à en croire des responsables locaux. Et deux hommes ont abattu l’épouse et les trois enfants d’un chef d’une tribu locale à Ichaqi, avant de se faire exploser alors qu’ils étaient encerclés par la police.
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