Les autorités burkinabés ont annoncé le démantèlement d’un réseau de recrutement de terroristes, dont un suspect a été abattu et trois autres sont activement recherchés par les forces de l’ordre.
Samedi dernier, informées par la population, la Brigade anti-criminalité et l’Unité d’intervention polyvalente ont fait une descente à Yagma, dans la banlieue nord-ouest de la capitale Ouagadougou. Ces informations révélaient des tentatives de recrutement de jeunes pour les former dans le nord du pays, près e la frontière avec le Mali et le Niger, afin qu’ils reviennent s’en prendre aux forces de défense et de sécurité burkinabés.
Le directeur général de la police Lazare Tarpaga a fait état dimanche dernier, d’un échange de tirs entre la police et les suspects, dont le principal, un burkinabé âgé d’une trentaine d’année, a été abattu et trois de ses complices ont pris la fuite. Un pistolet automatique, une grenade offensive et un sac contenant des téléphones portables et divers objets ont été retrouvés sur lui, précise le même responsable.
Dans le véhicule, une Mercedès immatriculé au Burkina, que les suspects ont abandonné dans le quartier de Kilwin, une carte d’identité appartenant à un Touareg aurait été également retrouvée par la police.
Préservé pendant longtemps de la vague d’insécurité qui frappait ses voisins, le Burkina Faso est devenu une cible de choix pour les organisations terroristes opérant en Afrique de l’Ouest.
La première attaque d’envergure à secouer le pays, a été menée le 15 janvier dernier, lorsqu’un commando terroriste avait pris pour cible un hôtel et deux bars de la capitale Ouagadougou, tuant au moins 30 personnes et faisant 71 blessés.
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