Les organisateurs du Mondial 2022 au Qatar ont donné hier mardi, leur feu vert aux syndicats internationaux d’ouvriers pour qu’ils inspectent les chantiers en cours dans le pays, suite aux nombreuses critiques adressées au pays.
Le comité d’organisation de la compétition et l’IBB, l’Internationale des travailleurs du Bâtiment et du Bois, dont le siège est en Suisse, sont parvenus à un accord avec le Qatar.
Dans un communiqué, le secrétaire général du comité d’organisation du Mondial 2022 de football, Hassan Al-Thawadi a précisé qu’une délégation de l’IBB sera chargée d’inspecter les stades en construction ainsi que les sites où sont logés les ouvriers. Les inspections débuteront en janvier prochain et seront suivies d’un rapport, rédigé de manière «indépendante» et qui sera rendu public.
En autorisant les syndicats internationaux à mener des inspections dans le pays, le comité d’organisation du Mondial entend démontrer son implication dans la santé et la sécurité des ouvriers. Selon son site Internet, l’IBB regroupe plus de 300 syndicats et représente les intérêts de quelque 12 millions de membres. C’était l’interlocuteur tout trouvé pour permettre au Qatar de répondre aux critiques qui le visaient sur les conditions des travailleurs sur les chantiers. Le mois dernier, le Qatar avait annoncé pour la première fois la mort d’un ouvrier sur le chantier d’un stade à la suite d’un accident du travail. Ce chiffre est en totale opposition avec ceux avancés par les détracteurs de l’Emirat qui affirment que quelque 1 200 travailleurs sont déjà morts et que ce nombre peut atteindre les 4 000 d’ici 2022. Le Qatar, évidemment, nie ces accusations.
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