Après un détour dimanche aux Emirats arabes unis, le roi Salmane d’Arabie saoudite, est arrivé hier lundi à Doha, la capitale du Qatar, où il a été accueilli par l’émir Tamim ben Hamad al-Thani. Cette première tournée régionale depuis son accession au trône en janvier 2015, devrait permettre au souverain du royaume wahhabite, de finaliser les préparatifs du sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui s’ouvre ce mardi à Bahreïn.
Le roi Salmane a eu plusieurs entretiens à Doha et est attendu au Koweït dès la fin du sommet du CCG qui se tient ces mardi et mercredi à Manama à Bahreïn, dans un contexte particulier.
En plus de l’aggravation des conflits au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, en Irak et au Yémen, et de la chute des cours du brut en recul de 50% depuis la mi-2014 qui pèse lourdement sur les économies du Golfe, l’élection de Donald Trump a plongé dans une expectative prudente, les monarchies pétrolières arabes, déjà déçues par la politique du président américain sortant, Barack Obama qui a amorcé une ouverture sur l’Iran et a refusé d’impliquer militairement Washington aux côtés de l’opposition syrienne dans la guerre contre le régime de Bachar al-Assad.
De plus, le sommet du CCG verra pour la première fois la participation d’une femme et chef du gouvernement britannique, en la personne de Theresa May.
Selon un communiqué publié à Londres, la Première ministre britannique doit discuter avec les dirigeants des monarchies arabes des échanges commerciaux avec le Golfe dans la période post-Brexit.
Les Britanniques évoquent un chiffre de plus de 35 milliards de d’euros en termes d’opportunités dans 15 secteurs au cours des cinq prochaines années dans le Golfe.
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