Les gardes-côtes libyens ont secouru dimanche au large de Tripoli, plus de 120 migrants clandestins qui avaient quitté vendredi dernier à bord ‘une embarcation de fortune, les plages de Sabratha, situées à 70 km à l’ouest de la capitale libyenne en direction du sud de l’Europe.
Leur zodiac est tombé en panne de carburant, d’après un commandant des gardes-côtes libyens s’exprimant sous couvert de l’anonymat, précisant que les migrants en détresse, ont été interceptés dimanche matin par une patrouille des gardes-côtes à 20 miles marins au nord-est de Tripoli.
Par la suite, a-t-il ajouté, les rescapés subsahariens, dont dix femmes, cinq enfants et un bébé, ont été acheminés vers un port de l’est de la même ville.
Samedi dernier, la marine libyenne a affirmé avoir intercepté, en l’espace de deux jours, plus de 400 migrants qui tentaient de gagner les côtes italiennes après être partis de Sabratha, devenue ces derniers mois, la plaque tournante des passeurs dans l’ouest de la Libye.
De leur côté, les gardes-côtes italiens ont annoncé la veille, avoir sauvé plus de 1.300 migrants au large de la Libye. En tenant compte de ce dernier chiffre, plus de 7.000 migrants sont arrivés en Italie depuis le début 2017. Environ 230 autres sont décédés ou ont disparu en janvier au large de la Libye, d’après des statistiques émanant des Nations Unies.
L’Europe a l’intention de mettre en place des mesures pour juguler les flux migratoires en provenance de la Libye, mais cette initiative est décriée par des organisations internationales et organismes de la société civile qui craignent que les migrants bloqués en Libye faute de pouvoir traverser la mer Méditerranée, soient victimes de mauvais traitements.
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