Sur base d’analyses ADN, les services secrets américains sont certains du décès du djihadiste français Rachid Kassim, qui aurait succombé suite à un tir de drone en Irak. En revanche, Paris n’a pas confirmé sa disparition.
Rachid Kassim, 29 ans, avait été visé par un tir de drone le mercredi 8 février sur la route de Mossoul, dans le nord de l’Irak. Plusieurs sources de presse américaine et la chaîne française LCI ont rapporté mercredi que les résultats des analyses ADN menées par les services secrets américains sur une dépouille retrouvée sur place auraient confirmé la mort du djihadiste. Par contre, les photos du même corps, partagées auparavant aux services secrets français, n’ont pas permis d’affirmer que c’était Rachid Kassim.
En l’espace de quelques mois, Rachid Kassim était devenu le djihadiste français le plus recherché de la planète. En juillet dernier, ce terroriste avait revendiqué l’attaque de Saint-Etienne-du-Rouvray, au cours de laquelle un prêtre avait été égorgé. Durant le même mois, Rachid Kassim apparaissait dans une vidéo du groupe Etat Islamique (EI), décapitant un otage et congratulant l’auteur de l’attentat de Nice. Ce djihadiste s’est également distingué dans le recrutement. Depuis la zone irako-syrienne et par le biais de la messagerie cryptée Telegram, Rachid Kassim a inspiré plusieurs attaques ou tentatives avortées.
Fort de ce qui précède, la DGSE (services secrets français) avait fait de Kassim une cible prioritaire. En parallèle, il était classé « HVT » (High Value Target, cible de haute valeur) par la CIA.
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