Damas connaît ses plus violents combats depuis le début du conflit syrien

Des rebelles et des djihadistes ont lancé hier dimanche une attaque-surprise contre le centre de la capitale syrienne Damas, à laquelle l’armée gouvernementale a répondu par une contre-offensive pour reprendre les positions perdues.

L’offensive des rebelles et des djihadistes a commencé par deux attentats suicide à l’aide de véhicules bourrés d’explosifs contre des positions de l’armée dans le quartier de Jobar, près de la place Abbassides, à l’est de la capitale, un front situé à seulement deux kilomètres du Vieux Damas et du secteur à majorité chrétienne de Bab Touma. D’autres kamikazes sont sortis de tunnels creusés sous le quartier pour attaquer les soldats syriens.

Profitant de l’effet de surprise et de la brèche ouverte dans les lignes de défense, les djihadistes et leurs alliés ont pris plusieurs bâtiments et ont tiré des obus et des roquettes sur la capitale.

L’armée syrienne a lancé une contre-attaque et l’artillerie et l’aviation se sont relayées pendant des heures avant l’assaut de troupes d’élite, dépêchées en urgence sur ce front sensible. L’armée a réussi à colmater la brèche dans ses lignes de défense et à récupérer des djihadistes plusieurs  positions qu’elle avait perdues. Aucun bilan humain n’a été communiqué pour le moment.

Les combats commencés hier sont les plus violents à avoir lieu à Damas depuis le début de la guerre il y a six ans. D’après l’OSDH, l’observatoire Syrien des Droits de l’Homme, l’objectif de cette offensive était d’ouvrir un nouveau front et ainsi soulager les insurgés actuellement bombardés par les forces du régime dans trois quartiers du nord de la capitale.

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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise