L’armée américaine a annoncé hier lundi, une avancée notable dans la bataille de Raqqa en Irak, contre l’Etat islamique.
Les combattants kurdes et arabes des FDS, soutenus par la coalition, ont ouvert deux brèches dans le mur de Rafiqah qui entoure la vieille ville de Raqqa, encore aux mains des djihadistes.
L’annonce a été faite par communiqué par le Centcom, le Commandement des forces américaines au Moyen-Orient. Les Forces démocratiques syriennes (FDS), ont réussi à pénétrer le 6 juin dernier dans la ville de Raqqa, où ils se sont emparées de plusieurs quartiers dans l’est et l’ouest de la ville avant de se heurter à une farouche résistance des djihadistes au fur et à mesure de leur progression vers le centre. La vieille ville est la partie la plus lourdement fortifié de Raqqa.
Les combattants de l’Etat islamique ont utilisé le mur historique de Rafiqah, datant du 8ème siècle, comme position de défense et ont posé à proximité des mines et d’autres engins explosifs. Le Centcom assure que le soutien des frappes ciblées de la coalition a permis de « préserver l’intégrité de la plus grande partie du mur », tout en protégeant les vies des FDS et des civils.
Cette avancée des FDS, petite en elle-même, a toute son importance dans la bataille de Raqqa. Dimanche, les FDS étaient entrées pour la première fois par le sud, traversant l’Euphrate pour pénétrer dans une nouvelle partie de la ville.
Les djihadistes de l’Etat islamique, désormais encerclés et piégés, pourraient perdre leur dernier bastion. Selon la coalition, quelque 2 500 djihadistes défendent encore leur bastion de leur organisation située dans le nord de la Syrie, dont ils s’étaient emparés en 2014. Près de 100 000 civils, selon les estimations de l’ONU seraient encore bloqués dans la ville.
