L’armée irakienne éprouve des difficultés à progresser dans la vieille ville de Mossoul suite à la multiplication des attentats suicides perpétrés par les djihadistes de Daech (acronyme arabe de l’organisation de l’Etat Islamique –EI) qui tentent de survivre dans leur dernier fief urbain en Irak.
C’est la dernière phase de la reconquête de Mossoul, la deuxième grande ville d’Irak après Bagdad, initiée en octobre dernier, par les forces irakiennes pour déloger l’organisation djihadiste de l’EI de son dernier refuge.
Daech n’y contrôle qu’un seul secteur de la vieille ville, située dans l’ouest de Mossoul. Mais, au fur et à mesure qu’ils perdent du terrain, les éléments de l’EI se montrent férocement résistants.
Non loin de la mosquée al-Nouri, dont les forces loyalistes ont repris le contrôle jeudi dernier, les rivaux repliés dans deux immeubles échangeaient des tirs lundi pendant que des bâtiments situés à proximité étaient la cible de frappes aériennes, d’après les médias locaux.
Selon le lieutenant Sami al-Aridhi, un commandant des forces du contre-terrorisme (CTS), quelques centaines de djihadistes campent encore dans leur dernier bastion de Mossoul. Les djihadistes, bloqués sur le flanc ouest du Tigre et encerclés de l’autre côté, par les forces de l’ordre, n’ont fait que reculer depuis le début de l’assaut contre la vieillie ville, le 18 juin dernier.
«Dans certains quartiers, l’ennemi a recours depuis trois jours, à des kamikazes, notamment des femmes», a indiqué le lieutenant Aridhi pour expliquer la lenteur de l’avancée, précisant que dans la seule journée de dimanche, «il y a eu 17 attentats suicides dont quatre perpétrés par des femmes» et ce lundi deux femmes encore se sont fait exploser.
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