Les rebelles houthis au Yémen accusent les saoudiens d’avoir tué 20 civils dans un raid

D’après un communiqué des Nations Unies, au moins 20 civils ont trouvé la mort suite à un raid aérien mené par les avions de la coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite, contre un camp de déplacés situé à proximité de la troisième grande ville du Yémen, Taëz.

Pour les insurgés houthis, l’Arabie saoudite est responsable de cette tuerie.

Ce raid a été mené mardi dernier dans l’après-midi, touchant des huttes abritant des déplacés yéménites dans la région de Mawza (sud-ouest), d’après un communiqué du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).

Cet organisme spécialisé onusien a indiqué que cette attaque a fait « au moins 20 morts, dont des femmes et des enfants », précisant que «la plupart des personnes appartiendraient à la même famille ».

Par la suite, le HCR s’est dit « profondément choqué et attristé » par ce raid qui a visé des familles yéménites originaires de Mokha, localité portuaire reprise en 2016 aux insurgés par les forces loyalistes appuyées par la coalition militaire arabe sous commandement saoudien.

Pour les rebelles houthies, Ryad est responsable de cette tuerie et leur porte-parole, Mohammed Abdul-Salam, a qualifié ce massacre de «crime monstrueux».

Des témoins ont également attribué le raid aérien à la coalition dirigée par l’Arabie saoudite.

De son côté, le ministre yéménite des Droits de l’Homme, Mohammed Askar, a demandé l’ouverture d’une enquête, qualifiant ce massacre «d’évènement malheureux».