Les quatre pays arabes qui imposent un embargo au Qatar, ont récemment réduit leurs exigences envers ce pays pour la levée de leurs sanctions.
Le mois dernier, l’Arabie saoudite, Bahreïn, l’Egypte et les Emirats Arabes Unis (EAU) avaient formulé 13 exigences que le Qatar devait accomplir, sous peine de sanctions. Désormais, le quartet souhaite que Doha se plie à six principes généraux seulement.
D’après la déclaration des diplomates des quatre pays devant les médias à l’ONU, celles-ci comportent notamment l’engagement du Qatar à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme et à arrêter les provocations et incitations.
D’après le New York Times, ces six exigences sont, en dehors de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, le refus d’apporter une aide financière et une couverture aux mouvements terroristes, l’engagement à cesser d’inciter à la haine et la violence et la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres Etats.
Aucune concession n’est envisageable sur ces exigences même si les différentes parties «sont prêtes à débattre des moyens de leur mise en œuvre», a souligné l’ambassadeur saoudien auprès des Nations Unies, Abdallah al-Mouallimi.
Avant ce revirement, la fermeture de la chaîne Al Jazeera faisait partie des exigences des quatre pays arabes. A ce propos, «cette condition n’est plus formulée de manière aussi catégorique», a indiqué Mouallimi. «Mais l’incitation à la haine et à la violence doit cesser inconditionnellement. S’il n’est possible d’y parvenir qu’en fermant Al Jazeera, alors qu’il en soit ainsi. Mais s’il est possible d’y arriver en préservant la chaîne, cela nous convient également», a-t-il ajouté.
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