Le ministère russe de la Défense a rapporté dimanche la mort d’un conseiller militaire russe, le général de division Valeri Assapov, tué par des tirs de mortier effectués par l’Etat islamique près de la ville syrienne de Deir Ezzor. L’officier était chargé d’aider les militaires syriens à libérer la ville.
Selon le ministère russe de la Défense, le général Assapov se trouvait dans un avant-poste de commandement dirigé par les troupes syriennes, assistant leurs commandants dans la libération de Deir Ezzor.
L’officier russe est mort après avoir subi une « blessure mortelle », dans un « bombardement soudain de l’Etat islamique au mortier ». Selon les médias russes, Valeri Assapov était Commandant des forces russes d’intervention dans les deux provinces de Deir Ezzor et Raqqa et responsable de l’installation du 676ème Bataillon de Génie militaire.
Ce dernier a mis en place les ponts flottants à disposition des troupes du Hezbollah et de l’armée syrienne, pour leur passage amphibie du Fleuve Euphrate la semaine dernière, afin d’atteindre la rive Est. Le commandement a décoré Valeri Assapov à titre posthume.
La Russie, principalement via son aviation, a joué un rôle clé dans la rupture par l’armée syrienne du siège de Deir Ezzor tenu par les djihadistes de l’Etat islamique, ce qui a rendu possible le retour graduel à la vie normale pour les civils. Mais le soutien de la Russie au régime de Bachar al-Assad a un coût, et pas seulement financier.
Si le général Valeri Assapov est le militaire le plus haut gradé à avoir été tué dans la campagne syrienne, 34 militaires russes, selon les données officielles de la Défense russe diffusées en août 2017, ont été tués depuis le début de l’intervention de Moscou dans le pays en septembre 2015. Avec Valeri Assapov et deux autres soldats dont les morts ont été annoncées il y a quelques semaines, ce bilan est désormais de 37.
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