L’armée israélienne a bombardé plusieurs camps d’entraînement de groupes armés palestiniens dans l’enclave palestinienne de Gaza, d’où des tirs d’obus de mortier ont été tirés en direction d’Israël. Les derniers incidents de cette ampleur entre les deux camps remontaient à plusieurs mois.
Jeudi, une quinzaine d’obus de mortiers tirés depuis la bande de Gaza ont visé un poste israélien à la frontière avec l’enclave. L’armée israélienne, qui assure « ne pas chercher l’escalade », a répondu par une série de bombardements, activant d’abord des chars, puis l’aviation, menant au moins six frappes contre des positions du Hamas et du Jihad islamique.
Les frappes israéliennes ont fait au moins trois blessés qui ont été hospitalisés, selon le ministère gazaoui de la Santé. Le Jihad islamique a indiqué qu’aucun de ses membres ne faisait partie des blessés. Les tirs en provenance de la bande de Gaza n’ont pas fait de victime.
Si une telle confrontation ne s’était plus produite depuis des mois, elle n’en était pas moins prévisible. Le Jihad islamique avait prévenu qu’il répondrait au bombardement par l’armée israélienne le 30 octobre dernier d’un tunnel reliant la bande de Gaza au territoire israélien. La plupart des douze combattants palestiniens qui avaient été tués alors étaient issus des rangs du Jihad islamique.
Ce nouvel épisode de violence intervient alors que le Hamas, qui contrôle l’enclave de Gaza, et le Fatah de Mahmoud Abbas sont en pleins pourparlers pour se réconcilier. Cette réconciliation doit amener le Hamas à céder le pouvoir dans la bande de Gaza à l’Autorité palestinienne, reconnue par Israël et la communauté internationale, mais les discussions piétinent.
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