Les recherches de l’épave de l’avion de ligne de la compagnie aérienne iranienne Aseman Airlines qui s’est écrasé hier dimanche dans la matinée ont été interrompues dans la région de Semirom. Le point d’impact de l’appareil avec le sol n’a pas encore été localisé.
Il ne reste plus beaucoup d’espoir de retrouver en vie les 60 passagers, dont un enfant, et les six membres d’équipage, qui se trouvaient à bord de l’appareil.
Les opérations de sauvetage ont été interrompues à cause de la combinaison de la nuit avec le mauvais temps. Une douzaine d’équipes de secours du Croissant-Rouge iranien ont été envoyées dans la région de l’accident, mais le relief montagneux empêche d’envoyer des ambulances au plus près des lieux. Les fortes chutes de neige et de pluies et les vents violents empêchent également tout survol de la région par les hélicoptères des équipes de secours.
L’avion de ligne d’Aseman Airlines a quitté l’aéroport de Téhéran aux alentours de 8 heures (heure locale) en direction de la ville de Yasouj dans la province d’Ispahan, dans le sud-ouest du pays.
Il s’est écrasé sur le mont Dena à environ 500 kilomètres de Téhéran et à moins de 25 kilomètres de sa destination, alors qu’il survolait les monts Zagros. Les causes exactes de l’accident ne sont pas encore connues. Mais certains soupçonnent déjà la vétusté de l’appareil.
Les sanctions imposées à l’Iran, pendant de nombreuses années par les Etats-Unis, l’Onu et les pays européens ont empêché les autorités iraniennes d’acheter des pièces de rechange ou de nouveaux avions occidentaux pour renouveler la flotte civile du pays.
Après avoir annoncé dans un premier temps que tout le monde avait péri, Aseman Airlines est revenue sur le bilan de 66 morts qu’elle avait donné plutôt, l’avion demeurant introuvable.
Mais le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, ainsi que la France, l’Union européenne et la Russie ont déjà adressé des messages de condoléances aux familles des personnes à bord de l’avion.
Poster un Commentaire