Le président sortant de l’Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, a été réélu sans surprise à la magistrature suprême avec plus de 90 % des suffrages exprimés, d’après les premières estimations rendues publiques jeudi par les médias officiels.
Ce scrutin présidentiel demeurera caractérisé par un taux de participation fluctuant de près de 40 %, toujours selon la presse d’Etat. Par ailleurs, Moussa Mostafa Moussa, l’unique adversaire d’al-Sissi, a obtenu environ 3 % des voix, a indiqué la même source, en attendant la parution, lundi prochain, des résultats définitifs.
Plus d’un électeur égyptien sur trois a voté entre lundi et mercredi derniers. Toutefois, la participation reste largement inférieure à celle enregistrée lors de l’élection présidentielle de 2014, soit 47,5 %. Pourtant, le pouvoir a multiplié les appels à aller voter et même menacé les électeurs récalcitrants.
Durant le scrutin, des chants patriotiques visant à encourager les Egyptiens à accomplir leur devoir civique ont été diffusés à la télévision et dans la rue. Devant certains bureaux de vote, des repas étaient même servis dans le même objectif. De son côté, l’Autorité nationale des élections a indiqué que les abstentionnistes pourraient se voir infligés une amende de 500 livres égyptiennes (24,2 dollars).
Malgré tout, le président Sissi demeure le grand vainqueur de ce scrutin, obtenant un score avoisinant celui de la présidentielle de 2014, où il avait obtenu 96,9 %.
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