La justice irakienne a condamné à la peine capitale le Belge Tarik Jadaoun pour son appartenance à l’organisation de l’Etat Islamique (EI) et pour avoir combattu en Syrie en 2014.
Après son arrivée sur le territoire syrien, ce djihadiste né en 1988 avait adopté le nom de guerre d’Abou Hamza al-Belgiki. Lors de son procès devant la Cour pénale centrale de Bagdad, le 10 mai dernier, Tarik Jadaoun a plaidé non coupable, avant d’affirmer qu’il s’était «fourvoyé». Il dispose d’un délai de 30 jours pour faire appel.
Il est à noter que ce Belge d’origine marocaine a été acheminé devant la Cour dans le box de bois grillagé des accusés. Crâne rasé, coiffé d’une moustache noire touffue et portant la tenue beige des prisonniers, il n’a pas pris sa propre défense.
Le magistrat a commencé par lui communiquer la liste des chefs d’accusation, dont, entre autres, son implication en tant que combattant dans les rangs de Daech (acronyme arabe du groupe EI) et son entrée illégale en Irak. Par la suite, à la question du juge de savoir s’il désirait ajouter quelque chose, le djihadiste Tarik Jadaoun qui avait appelé dans des vidéos à frapper le continent européen, a simplement répondu par la négative.
Le magistrat a alors prononcé « la pendaison jusqu’à ce que mort s’en suive conformément à l’article 4 de la loi antiterroriste » pour clore un procès qui a duré moins de dix minutes, d’après certaines sources de presse.
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