Des médias syriens ont rapporté ce lundi, que des positions de l’armée syrienne dans l’est de la Syrie ont été bombardées dans la nuit de dimanche à lundi, par des avions de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, provoquant la mort de plus de 50 combattants pro-régime.
Ces frappes, parmi les plus meurtrières contre les forces du régime, ont visé la ville d’al-Hari, située au sud-est d’Albou Kamal, près de la frontière irakienne, où des milices étrangères se battent au côté du régime de Bachar al-Assad. L’agence officielle syrienne Sana a attribuées ces raids à la coalition menée par les Etats-Unis.
L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH), qui n’a pas été en mesure de se prononcer sur l’origine de ces tirs, a rapporté qu’elles avaient fait 52 morts parmi les miliciens pro-régime, dont une trentaine de combattants irakiens.
Le major Josh Jacques, porte-parole du Commandement central américain, a nié hier lundi, quelques heures après la publication des accusations contre elle, que la coalition internationale antidjihadiste dirigée par Washington avait mené des frappes sur des positions du régime dans l’est de la Syrie.
Ce n’est pas la première fois que la coalition internationale est l’objet de telles accusations. En mai dernier, des dizaines de combattants pro-régime avaient déjà péri dans un raid aérien contre des positions de l’armée syrienne. L’OSDH et des médias d’Etat syriens l’avaient attribué à la coalition, mais le Pentagone avait nié.
La région d’Albou Kamal et de ses environs avait été débarrassée de l’Etat islamique l’année dernière par l’armée syrienne, avec des milices soutenues par l’Iran dont le Hezbollah libanais et des groupes irakiens. Depuis, les djihadistes organisent des attaques dans la région.
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