L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley a annoncé hier mardi que Donald Trump, président en exercice en septembre du Conseil de sécurité des Nations unies, oganisera à la fin de ce mois une réunion de chefs d’Etat et de gouvernement sur l’Iran.
Selon des sources diplomatiques, cette réunion devrait avoir lieu au lendemain du discours du président iranien Hassan Rouhani devant l’Assemblée générale de l’ONU, c’est-à-dire le 26 septembre.
Selon leur ambassadrice auprès de l’ONU, les Etats-Unis ne s’attendent à aucun «résultat concret» suite à cette réunion, sous entendu la publication, d’une déclaration commune ou une action particulière du Conseil de sécurité, mais veulent simplement montrer «ce que l’Iran fait dans le monde». Nikki Haley a précisé que le président iranien « avait le droit » de faire partie de la réunion.
Déjà, la Russie s’est élevée contre cette réunion. Son ambassadeur adjoint aux Nations Unies, Dmitri Polyanski ayant dit espérer qu’elle porterait plutôt sur les conséquences négatives du retrait des Etats-Unis de l’accord international visant à contenir les ambitions nucléaires de Téhéran.
Les relations entre l’Iran et les Etats-Unis se sont fortement dégradées depuis l’entrée en fonctions début 2017, du président américain Donald Trump. Celui-ci a unilatéralement dénoncé le JCPOA (Plan d’action global conjoint), l’accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien signé en 2015 et qui avait mis en place un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée progressive des sanctions contre Téhéran, et annoncé le rétablissement de sanctions économiques contre la République islamique.
Les Etats-Unis accusent Téhéran de chercher à se doter d’une arme nucléaire, et dénoncent le développement de ses capacités balistiques et son influence grandissante au Moyen-Orient, en Syrie, ou encore au Yémen, qu’ils jugent néfaste.
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