Deux Israéliens tués dans une attaque qualifiée de «terroriste» par Tel-Aviv

Deux Israéliens ont été tués par balles, hier dimanche par un Palestinien dans la zone industrielle de Barkan, à proximité des colonies israéliennes de Barkan et d’Ariel, dans le nord de la Cisjordanie.

L’armée israélienne a qualifié l’attaque de «terroriste» et décrit son auteur, toujours en fuite, de «loup solitaire». L’armée a ajouté que l’assaillant avait également d’autres motivations, sans donner plus de détails.

Dans une usine de la zone industrielle de Barkan, un Palestinien de 23 ans, qui travaillait dans le bâtiment, a ouvert le feu, a annoncé Jonathan Conricus, un porte-parole de l’armée israélienne, précisant qu’une femme et un homme ont succombé à leurs blessures et une troisième Israélienne a été blessée.

La Magen David Adom, l’équivalent de la Croix-Rouge en Israël, a identifié la femme comme étant Kim Levengrond Yehezkel, 28 ans, secrétaire dans l’usine où a eu lieu l’attaque. L’homme, d’une trentaine d’années, n’a pas pu être identifié dans l’immédiat.

Le Jihad islamique, la deuxième force islamiste dans les Territoires palestiniens après le Hamas, a jugé que cet acte était une «réponse naturelle aux crimes de l’occupation à Gaza, à Jérusalem et à Khan al-Ahamar», un hameau bédouin de Cisjordanie promis à la démolition.

L’attaque d’hier dimanche est la deuxième en moins d’un mois contre des Israéliens en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans, où Israéliens et Palestiniens vivent et travaillent côte à côte.

Le 16 septembre dernier, un Israélien a été mortellement poignardé par un Palestinien au carrefour du Goush Etzion, un bloc de colonies dans le sud du territoire.

Ces attaques s’inscrivent dans le cadre d’une vague de violences qui a débuté en octobre 2015, mais qui a considérablement baissé d’intensité, alors que perdurent des attaques sporadiques isolées de Palestiniens, le plus souvent armés de couteaux, contre des Israéliens.