Le gouvernement japonais a confirmé hier mercredi la libération du journaliste indépendant japonais, Jumpei Yasuda, retenu en otage en Syrie depuis 2015, une opération conclue dans le cadre d’un accord entre la Turquie et le Qatar.
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Kono a déclaré à la presse que Jumpei Yasuda était apparemment en bonne santé et se trouvait à présent, en lieu sûr en Turquie, où des responsables de l’ambassade du Japon à Ankara, lui ont rendu visite au centre d’immigration d’Antakya.
Des images diffusées par la chaîne de télévision publique japonaise NHK l’ont montré plutôt en bonne forme, arborant une longue barbe et vêtu d’un T-shirt noir. Il devait rentrer au Japon ce jeudi après des examens médicaux.
L’annonce de la libération de Jumepi Yasuda est dans un premier temps venu du Qatar. L’OSDH (Obseravtoire Syrien des Droits de l’Homme), basé au Royaume-Uni, avait affirmé mardi que le journaliste japonais avait été libéré dans le cadre d’un accord entre la Turquie et le Qatar, qu’il avait été emmené en Turquie après avoir été remis par ses ravisseurs à un groupe armé «non-syrien» et que c’est Doha qui a versé la rançon pour sa libération.
Agé aujourd’hui de 44 ans, Jumpei Yasuda avait été enlevé en juin 2015. Début août, il était apparu dans une vidéo mise en ligne par un groupe djihadiste dans laquelle il apparaissait en combinaison orangée et sous la menace d’hommes armés. Les médias japonais avaient indiqué en 2016 que Jumpei Yasuda était aux mains du Front al-Nosra, l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, dans le nord de la Syrie, mais l’information n’a jamais été clairement vérifiée.
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