A la toute nouvelle gare ferroviaire de Tanger, la ville du Nord du Maroc, le Roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron, ont pris jeudi le train pour Rabat, donnant ainsi le coup d’envoi de la 1ère ligne à grande vitesse (LGV) en Afrique reliant Tanger et Casablanca.
Accompagné d’une délégation de chefs d’entreprises ayant participé à la réalisation de ce méga-projet, le président Macron était arrivé en début d’après-midi au Maroc où il a été accueilli par le Souverain Marocain.
Les deux chefs d’État se sont ensuite rendus à Rabat à bord du train où le Souverain marocain a convié le président français à un déjeuner offert en son honneur à cette occasion.
La LGV, baptisée Al Boraq et dont le coût est estimé à 2,1 milliards d’euros, permettra un important gain de temps entre Tanger et Casablanca. Les deux pôles économiques du Maroc seront désormais reliés en 2H10mn contre 4H45mn en train classique.
L’Office national des Chemins de fer (ONCF) qui exploitera la LGV, table sur 5 à 6 millions de passagers au cours des trois premières années, doublant le nombre actuel pour des tarifs supérieurs à 30% par rapport aux prix du train classique.
Avec la LGV Tanger – Casablanca, le Maroc ambitionne d’entamer un programme ferroviaire destiné à prolonger la ligne jusqu’à Marrakech et Agadir, les deux villes touristiques du Royaume.
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