Le Likoud, le parti de droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé hier lundi par la voix de son porte-parole, la tenue d’élections anticipées en Israël au mois d’avril 2019.
Un vote à la Knesset aura lieu demain mercredi, pour entériner la décision du gouvernement alors que la coalition au pouvoir ne dispose plus que d’une seule voix de majorité (sur 120) au Parlement à la suite de la démission, le mois dernier, du ministre de la Défense et chef du parti ultra-nationaliste Israël Beiteinou, Avigdor Lieberman.
Tous les partis de la coalition au pouvoir sont d’accord sur cette date. Le communiqué commun de l’ensemble des partis de la majorité, dont le Likoud, souligne que la décision de dissoudre le Parlement a été prise dans un esprit «de responsabilité en matière budgétaire » et dans l’intérêt de la Nation.
A la tête du gouvernement considéré comme le plus à droite de l’histoire d’Israël, Benjamin Netanyahu a affirmé lors d’une réunion des députés de son parti au Parlement, souhaiter reconduire la coalition actuellement au pouvoir et poursuivre sa politique.
Les élections législatives devaient normalement se tenir en novembre 2019, mais ont été précipitées suite à la décision du Premier ministre de dissoudre le Parlement.
En poste depuis près de dix ans et après un premier mandat dans les années 1990, Benjamin Netanyahu est menacé d’être inculpé pour « corruption » dans trois affaires, à la suite d’une recommandation de la police en ce sens.
Selon les commentateurs, Benjamin Netanyahu chercherait à travers ces élections anticipées à prendre de vitesse, la justice et renforcer sa légitimité par une victoire électorale que tous les récents sondages lui prédisent, alors que le procureur général Avishai Mandeblit prévoit de rendre une décision finale sur les dossiers dans lequel le Premier ministre est cité en 2019.
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