L’Ouganda vient de confirmer un premier cas d’Ebola sur son territoire et plus précisément dans le district occidental de Kasese, à la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), où cette fièvre hémorragique mortelle fait rage depuis bientôt un an.
Le virus a été confirmé chez un garçon de cinq ans qui est arrivé de la RDC avec sa mère le 10 juin 2019, explique la ministre ougandaise de la Santé Jane Ruth Aceng.
«La mère est d’origine congolaise mais mariée à un Ougandais et ils habitent dans le district de Kasséssé. Elle s’était rendue en RDC où le père a succombé au virus Ebola», a-t-elle poursuivi.
La ministre indique que les autorités congolaises ont alerté leurs homologues ougandaises de la présence en Ouganda de «personnes ayant été en contact avec un mort du virus Ebola. Ils nous ont donné leurs noms et contact téléphonique. Ils ont exprimé leur inquiétude».
Une fois la famille retrouvée, l’enfant ne se sentait pas bien. «Il présentait ces symptômes: il vomissait du sang, du sang dans les diarrhées, des douleurs musculaires, des maux de tête, une fatigue et des douleurs abdominales», selon le récit de Mme Aceng.
L’enfant a été immédiatement transféré et isolé à l’unité de traitement d’Ebola de l’hôpital de Bouerra pour une prise en charge plus complète. «L’échantillon de sang s’est avéré positif au virus Ebola».
L’Ouganda était déjà en «état d’alerte maximale» depuis qu’une épidémie d’Ebola a éclaté dans l’est de la RDC. Le virus Ebola est hautement infectieuse, transmise par contact direct avec une personne infectée. Ses symptômes comprennent entre autres une forte fièvre, des saignements, des diarrhées et des rougeurs oculaires. Le taux de mortalité chez l’homme varie de 50 à 89 % selon les souches virales.
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