Les autorités saoudiennes ont annoncé le 11 octobre dernier, l’application d’une taxe de 100 % aux établissements proposant des chichas (narguilés), ce qui a provoqué une vague de protestations sur les réseaux sociaux dans ce pays où cette pratique est très fréquente.
La décision a été publiée au journal officiel par le ministère saoudien des Affaires municipales et rurales qui a précisé que cette obligation fiscale s’applique « à toutes les factures émises par les commerces qui servent des produits du tabac». Cette taxe de 100 % s’applique désormais aux clients des restaurants servant des narguilés.
D’après divers établissements à chicha sondés par la presse, la contribution de 100 % s’applique à l’ensemble des commandes, même celles qui ne comportent aucun narguilé.
Cette décision a donné lieu à de vives réactions étant donné que fumer la chicha est quasiment une tradition en Arabie saoudite, où les autorités ont été abondamment décriées sur les réseaux sociaux.
Bon nombre d’internautes ont posté des photos de factures de restaurants affichant un prix final correspondant à plus du double du montant initial, la nouvelle obligation fiscale s’ajoutant à la TVA de 5 %.
Afin de parer à cet impôt, certains établissements ont décidé de ne plus proposer des narguilés, alors que d’autres ont opté pour en diminuer le prix de sorte à en atténuer l’impact sur le consommateur.
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