Le chef de l’Etat irakien, Barham Salem a proposé ce jeudi, la tenue d’élections anticipées dans une nouvelle tentative de mettre un terme à des manifestations contre son régime, ayant déjà fait plus de 250 morts.
Le dirigeant irakien, qui reçoit les leaders des formations politiques depuis plusieurs jours, a ajouté que le chef du gouvernement, Adel Abdel Mahdi, était «d’accord pour démissionner» si les camps au Parlement s’entendent sur un remplaçant.
Lors d’une allocution télévisée, le président irakien a indiqué qu’une nouvelle loi électorale proposant des élections législatives sera soumise au vote de l’hémicycle la semaine prochaine.
Toutefois, cela ne devrait pas convenir aux protestataires mobilisés de jour comme de nuit dans la capitale irakienne, Bagdad, et dans diverses localités du sud du pays. Ces manifestants exigent une nouvelle Constitution et le départ de l’intégralité de la classe politique qui dirige actuellement le pays.
En Irak, les postes sont répartis suivant les confessions et les ethnies. Pour les contestataires, ce système politique mis en place après le déclin du régime de Saddam Hussein en 2003, doit être remanié.
Pour l’heure, les grands blocs au Parlement et les membres de la coalition gouvernementale ont du mal à parvenir à un terrain d’entente sur le nom d’un remplaçant à la tête de la primature.
D’une part, le turbulent leader chiite Moqtada Sadr est apparu au milieu des manifestants. Et de l’autre, Hadi al-Ameri, le chef du Hachd al-Chaabi, s’est aligné sur l’Iran pour qui «le vide» conduit au chaos.
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