Le mouvement de contestation contre le gouvernement irakien a repris jeudi dernier, après s’être momentanément arrêté en raison de la célébration de fêtes religieuses.
Une semaine après le début de la contestation, la Commission gouvernementale des droits de l’Homme a annoncé ce mercredi, qu’au moins 100 personnes ont trouvé la mort et 5.500 autres ont été blessées.
Le même jour dans la soirée, une roquette s’est abattue sur un poste de contrôle de la Zone verte de Bagdad, à proximité de l’ambassade des Etats-Unis, tuant un soldat irakien, ont confié à la presse des responsables de la sécurité irakienne, sans pour autant préciser l’origine de cette frappe.
Pour rappel, il y a eu selon le bilan officiel, 157 morts au cours de la première semaine de contestation, entre le 1er et le 6 octobre. Les protestataires, rassemblés de jour comme de nuit sur l’emblématique place Tahrir de Bagdad et dans les localités du sud de l’Irak, appellent à la «chute du régime».
Mardi dernier, le chef du Parlement a demandé au Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, de se présenter «immédiatement» devant l’Assemblée, où les partisans du turbulent leader chiite Moqtada Sadr militent pour un vote de défiance. Mardi soir, les chefs du Parlement et du gouvernement ont été reçus par le président irakien, Barham Saleh.
Mais aucune décision importante susceptible de mettre fin au mouvement de contestation n’a été annoncée.
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