Suite à la décision des élus irakiens qui appelaient au retrait de l’ensemble des troupes étrangères du territoire irakien, les forces américaines ont commencé à se retirer de 15 bases militaires, a rapporté lundi la chaîne Al-Arabiya, précisant que les militaires basés à Erbil et Al-Asad demeureraient sur place.
Jusqu’à présent, ni l’administration américaine ni le gouvernement irakien n’ont commenté cette information de manière officielle. D’après la chaîne TV, Paris, Berlin et Canberra ont adressé aux autorités irakiennes des demandes de retrait de leurs forces du pays.
Avant cela, Washington n’avait pas caché sa déception suite à la décision du Parlement irakien d’ordonner à l’exécutif d’expulser toutes les troupes étrangères membres de la coalition internationale sous commandement américain, qui lutte contre l’organisation djihadiste Etat Islamique (EI) en Irak et en Syrie.
Cette décision faisait suite à l’assassinat à Bagdad du puissant général iranien Qassem Soleimani lors d’un raid ordonné par le président américain Donald Trump.
D’après le gouvernement américain, le commandant de la Force iranienne Al-Qods a été tué en réaction aux attaques prenant pour cible les bases de la coalition internationale en Irak et l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad, la capitale irakienne.
Pour leur part, les autorités iraniennes ont traité l’assassinat de leur général d’acte terroriste, promettant des représailles contre les auteurs de ce meurtre.
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