Des tirs de dix roquettes visant la base de Taji abritant des militaires américains, au nord de Bagdad, ont tué mercredi deux militaires, de nationalités américaine et britannique, et un sous-traitant américain, a confié à la presse une autorité militaire américaine.
Il s’agit de l’attaque la plus sanglante contre une base abritant des militaires américains sur le sol irakien depuis plusieurs années.
A la suite de cette attaque, des positions de supplétifs de l’Iran au niveau de la frontière entre l’Irak et la Syrie ont été la cible de frappes aériennes, a rapporté le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
Ila confié aux médias que «trois avions probablement de la coalition internationale ont visé des positions iraniennes et des factions armées alliées, dont le Hachd Al-Chaabi irakien», une coalition de paramilitaires faisant désormais partie des troupes irakiennes. Selon Abdel Rahmane, au minimum « 18 combattants irakiens » du Hachd Al-Chaabi ont trouvé la mort dans ces raids.
Ces tirs de missiles constituent la 22ème attaque, depuis fin octobre, visant des intérêts américains sur le sol irakien. Bien que ces frappes n’aient pas été revendiquées, les Etats-Unis, qui sont à la tête de la coalition internationale anti-djihadiste en Irak, accusent régulièrement les factions irakiennes pro-iraniennes d’être à l’origine de ces attaques.
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