Le souverain bahreïni, Hamad ben Issa Al-Khalifa, a réaffirmé ce mercredi devant le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, que Manama est favorable à la création d’un Etat palestinien, des propos synonymes de rejet de l’appel des autorités américaines aux Bahreïnis de normaliser leurs relations diplomatiques avec Israël.
Le ministre américain des Affaires étrangères effectue une tournée au Moyen-Orient dans le but de rallier d’autres Etats arabes à l’accord de normalisation conclu entre l’Etat sioniste et les Emirats Arabes Unis. La capitale bahreïnie constituait la troisième étape de ce périple après Tel-Aviv et Khartoum, la capitale du Soudan, d’où le chef de la diplomatie américaine est également revenu bredouille.
A en croire l’agence officielle BNA, le chef d’Etat bahreïni a insisté lors de son échange avec Pompeo sur «l’importance des efforts pour mettre fin au conflit israélo-palestinien sur la base d’une solution à deux Etats».
De son avis, cela permettrait d’assurer « une solution globale et durable au Proche-Orient qui conduirait à la création d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément au droit international et à l’initiative de paix arabe ».
Pourtant, Bahreïn, qui est quelque peu en contact avec Israël depuis les années 1990, avait été parmi les premiers Etats du Golfe à avoir salué la normalisation des relations entre Tel-Aviv et Abou Dhabi.
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