Les négociations entre les parties rivales libyennes dans la ville marocaine de Bouznika se sont closes mercredi. Avec les Nations Unies comme facilitateur, les deux camps adverses ont fourni beaucoup d’efforts.
Pour preuve, le président du « Parlement de Tobrouk » (est de la Libye), Aguila Saleh, a déclaré de manière officielle que Syrte devient la capitale libyenne provisoire, de sorte à ne pas trancher entre Tripoli et Benghazi, où sont basés les deux principaux belligérants, en l’occurrence, le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), Fayez el-Sarraj, et le maréchal Khalifa Haftar.
En outre, des discussions portant sur la sécurité vont débuter très prochainement dans l’objectif de parvenir à la dissolution des divers groupes armés de Misrata, ville située à 200 kilomètres à l’est de Tripoli, et au rapatriement des mercenaires embauchés par les deux parties rivales.
Par ailleurs, « les deux parties se sont mises d’accord pour mettre en place un comité indépendant chargé de gérer la manne pétrolière et de faire une répartition juste entre les trois régions : la Tripolitaine (au Nord-Ouest), la Cyrénaïque (au Nord-Est) et le Fezzan (Ghadamès au Sud-Ouest) », a rapporté l’ancien eurodéputé français Michel Scarbonchi, un proche de l’homme fort de l’est libyen.
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