Diverses milices irakiennes appuyées par Téhéran ont annoncé l’arrêt de leurs attaques visant l’armée américaine, à condition que Bagdad publie un planning pour son retrait. Depuis l’année dernière, Washington accuse ces milices d’être à l’origine des dizaines d’attaques à la roquette contre ses intérêts en Irak.
« Les factions armées ont présenté un cessez-le-feu sous conditions », a déclaré un porte-parole de Kataëb Hezbollah, l’une des milices pro-Téhéran les plus puissantes sur le territoire irakien. Les attaques visant régulièrement les intérêts américains en Irak n’auront plus lieu à condition que les forces armées des Etats-Unis se retirent de ce pays, a-t-il poursuivi. Ce porte-parole n’a pas donné d’ultimatum, mais a menacé Washington d’attaques encore plus violentes si jamais ses troupes se maintenaient sur le sol irakien.
Rappelons que le mois dernier, le gouvernement américain avait menacé l’Irak de fermer sa représentation diplomatique au cas où il ne fournissait pas plus d’efforts pour mettre un terme à ces attaques.
En juin dernier, les autorités irakiennes et américaines se sont convenues d’un « retrait progressif » des forces armées. Ainsi, le mois dernier, un tiers des troupes américaines déployées sur le territoire irakien s’est retiré. Présentement, les Etats-Unis comptent 3 000 hommes dans ce pays.
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