Les forces de l’ordre néerlandaises ont annoncé mardi, avoir interpellé au minimum 250 personnes ayant pris part aux violences qui ont eu lieu pour la troisième nuit de suite aux Pays-Bas. De l’avis de certains observateurs, il s’agit des pires émeutes survenues dans ce pays en l’espace de quatre décennies.
Les autorités néerlandaises ont toutes les peines du monde à faire accepter le couvre-feu décrété dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation du coronavirus.
Ces troubles tirent leur origine d’un rassemblement de quelques centaines de protestataires, dimanche dernier à Amsterdam et de l’appel d’un mouvement d’ultra-droite à se réunir à Eindhoven, mais ces deux manifestations ont dégénéré et les Pays-Bas n’ont plus connu la sérénité.
La police a indiqué mardi avoir procédé à l’arrestation de pas moins de 250 personnes ayant participé aux émeutes qui se sont produites pour la troisième nuit successive.
Au moins dix des éléments des forces de l’ordre ont été blessés lors des derniers heurts avec les contestataires, qui ont pillé des commerces et brûlé des véhicules dans diverses villes, dont la capitale Amsterdam, La Haye et Rotterdam.
«Ce n’était pas une manifestation, c’est du vandalisme », a déploré une esthéticienne dont le magasin a été saccagé. La violence urbaine a soulevé une vague d’indignation parmi les habitants, dont certains ont suggéré de déployer les forces armées afin de « faire respecter les règles» et de rétablir le calme.
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