L’Etat égyptien envisage de rouvrir sa représentation diplomatique à Tripoli fermée depuis 2014, en signes d’approche plus conciliante du Caire avec les factions siégeant dans l’Ouest du territoire libyen, ont révélé des responsables et des sources sécuritaires libyens.
Durant les dernières années, Le Caire a figuré parmi les alliés majeurs de l’homme fort de l’Est libyen, le maréchal dissident Khalifa Haftar, dont l’Armée nationale libyenne (ANL) a lancé une offensive dans l’objectif de conquérir, Tripoli, la capitale de la Libye, avant de s’effondrer en juin dernier.
Pour le gouvernement égyptien, le maréchal Haftar était le choix le plus judicieux pour assurer la sécurité de sa frontière avec la Libye. En compagnie des Emirats Arabes Unis (EAU), le pays des pharaons a aussi appuyé son objectif ouvertement dévoilé, de contrecarrer les mouvements à tendance terroriste et l’influence de la confrérie des Frères musulmans sur le sol libyen.
En déplacement à Tripoli, une délégation égyptienne s’est entretenue avec les ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur de l’exécutif sortant, qui est aligné sur les groupes armés ayant combattu les forces de Haftar, d’après la partie libyenne.
La date de la réouverture de l’ambassade égyptienne en Libye sera fixée après que la délégation ait échangé avec les hauts responsables une fois de retour au Caire, a précisé la partie égyptienne.
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