Dans un revirement de situation prévisible mais néanmoins spectaculaire, la demi-finale retour de la Coupe de la CAF entre la Renaissance Sportive de Berkane (RSB) et l’Union Sportive de la Médina d’Alger (USMA) ne s’est pas jouée. L’équipe algérienne de l’USMA a refusé de participer au match, suivant les directives des autorités algériennes reçues qui soutiennent le Polisario, avant leur départ pour Oujda, au Maroc.
À la veille de match, l’USMA est arrivée à Oujda non pas avec l’intention de jouer, mais plutôt pour marquer sa présence, une stratégie visant à éviter les sanctions sévères normalement imposées pour de telles absences. Un point de discorde a été soulevé lors de la réunion technique pré-match : les administrateurs de l’USMA ont exprimé des réserves concernant les maillots de la RSB, homologués par la FIFA et la CAF, qui arboraient la carte officielle du Royaume du Maroc.
Le jour du match, les joueurs de l’USMA se sont présentés au stade et ont complété les formalités administratives mais ont omis de s’échauffer ou de se positionner sur le terrain pour le coup d’envoi. En conséquence, le match n’a pas eu lieu.
Des rapports détaillant les circonstances de cet événement sont en cours de rédaction et seront soumis à la Confédération Africaine de Football (CAF). La situation est actuellement examinée par les commissions compétentes de la CAF, qui rendront leur verdict après réception de tous les rapports administratifs émanant des représentants présents, incluant le coordinateur général de la CAF, les arbitres, le commissaire de match, les contrôleurs et l’officier de sécurité.
Selon les procédures habituelles, la Renaissance Sportive de Berkane pourrait être déclarée victorieuse par forfait, marquant ainsi une fin abrupte et controversée à ce qui aurait pu être une rencontre sportive mémorable.
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