En dépit des énormes chantiers de reconstruction auxquels elle demeure confrontée, la Somalie a lancé ce 19 juin sa Bourse nationale des valeurs mobilières (NSES) dont la vocation est de «stimuler la croissance économique nationale à long terme et son intégration dans les marchés financiers régionaux et mondiaux».
Selon des informations de sources officielles publiées la veille, les transactions sur cette Bourse basée à Mogadiscio, la capitale de la Somalie, devraient commencer au début de l’année 2026 et viser des secteurs-clés tels que les «télécommunications, la banque, l’immobilier et l’énergie».
La NSES fonctionnera initialement selon un modèle d’organisation privée et d’auto-régulation, en étroite collaboration avec les institutions publiques concernées pour superviser et assurer l’intégrité et la transparence du marché national, ont assuré les autorités somaliennes.
Aux dires de Yasin M. Ibar, nommé premier Drecteur Général de la NSES et son principal porte-parole, cette Bourse permettra aux entreprises d’accéder aux capitaux, et c’est aux investisseurs qu’il incombe de soutenir «notre économie à s’intégrer efficacement dans les marchés régionaux et mondiaux».
La direction de la NSES confirme en outre qu’elle fournira une plateforme pour l’émission de Sukuk (obligations) garantis par le gouvernement somalien et conformes à la charia islamique, afin de financer des projets prioritaires d’infrastructure et de développement dans tout le pays.
En tant que membre de l’Association des Bourses d’Afrique de l’Est, la NSES mènera dans les prochains mois, des campagnes de teasing auprès de potentiels investisseurs résidant parmi les diasporas somaliennes établies en Turquie, au Kenya, au Royaume-Uni, en Norvège et aux Etats-Unis.
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