Burkina, Mali, Niger : l’unité sahélienne s’affirme à la tribune mondiale

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies à New York, les Premiers ministres du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont tenu une concertation pour réaffirmer la solidarité au sein de la Confédération des États du Sahel (AES) et la volonté de porter une voix commune.

Selon le ministre malien des Affaires étrangères, porte-parole de la rencontre, les discussions ont porté à la fois sur la situation interne des trois pays et sur les grands défis mondiaux. Les dirigeants ont insisté sur les aspirations « légitimes » des populations sahéliennes : indépendance, souveraineté et dignité.

Ils ont annoncé leur engagement à défendre, à la tribune des Nations Unies, une position commune reflétant ces priorités, tout en rappelant les progrès réalisés depuis la création de l’AES. Des activités parallèles ont également été planifiées, notamment des rencontres avec les communautés sahéliennes installées aux États-Unis.

Les Premiers ministres ont salué le leadership du général Assimi Goïta, président de la Transition malienne et président en exercice de l’AES, ainsi que celui du capitaine Ibrahim Traoré (Burkina Faso) et du général Abdourahamane Tiani (Niger).

La Confédération, née de la volonté des trois États de rompre avec les anciennes tutelles et de renforcer leur coopération, entend ainsi consolider son image sur la scène internationale. Les chefs de gouvernement ont conclu en réaffirmant leur détermination à œuvrer ensemble pour garantir la souveraineté, la dignité et la prospérité des peuples du Sahel.

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