Rétablissement de la Peine de mort au Burkina Faso

Lors d’une réunion du Conseil des ministres burkinabè ce jeudi 4 décembre, sous la direction du Président de la transition, Ibrahim Traore, l’exécutif du Faso a adopté «un projet de loi portant Code pénal et prévoyant le rétablissement de la peine de mort», une décision motivée par la Présidence du Faso par le contexte sécuritaire que connait le pays depuis 2015.

Le ministre de la Justice et des Droits humains, Edasso Rodrigue Bayala a fait observer que le rétablissement de la peine de mort s’inscrit dans la cadre de «réformes globales du secteur judiciaire national visant à doter le pays d’un système de justice répondant aux aspirations profondes du peuple» burkinabè.

Pour rappel, cet Etat du Sahel Central avait aboli en 2018 la peine de mort «pour les crimes de droit commun», même si la dernière exécution au Faso remonte à 1988.

Le projet de Code pénal adopté ce 4 décembre réintroduit «la peine capitale pour certaines infractions, notamment la haute trahison, les actes de terrorisme et les faits d’espionnage», a détaillé la Présidence du Faso, ajoutant que la nouvelle mouture du Code pénal prévoit également «l’instauration du travail d’intérêt général comme peine principale».

 

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*