À la veille du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, célébré le 11 décembre, le président burkinabè Ibrahim Traoré a adressé un message solennel à la Nation. Il y salue les avancées sécuritaires, appelle à l’industrialisation et exhorte l’ensemble des secteurs à s’investir pleinement dans la Révolution Progressiste Populaire (RPP).
Le chef de l’État a rendu hommage aux Forces combattantes, engagées depuis plus d’un an dans une vaste offensive contre les groupes armés. Selon lui, plusieurs zones auparavant contrôlées par les insurgés ont été reconquises en quelques semaines, sans pertes humaines côté forces régulières, hormis quelques blessés. Il affirme que les groupes armés sont désormais « en fuite » et prévient : ils n’ont d’autre choix que « fuir ou mourir ».
Ibrahim Traoré a replacé ces succès militaires dans une vision plus large : celle d’une quête de souveraineté fondée sur la RPP. Il estime que le Burkina Faso est devenu « une vitrine » suivie de près sur le continent et qu’il n’a « pas le choix » que de réussir ce projet.
Le chef de l’État a également exhorté les acteurs économiques à accélérer l’industrialisation du pays, en transformant localement les ressources pour créer des emplois et renforcer l’indépendance économique. Il a salué les efforts du secteur éducatif, de la santé et du monde agricole, indispensables selon lui pour atteindre la souveraineté alimentaire et sanitaire.
Clôturant son discours, le président a insisté sur la vocation panafricaine du modèle burkinabè. Il souhaite que l’expérience du Burkina inspire d’autres nations du continent dans leur lutte pour une Afrique « libre, digne et prospère ».
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