Les électeurs centrafricains ont été appelés aux urnes ce dimanche 28 décembre 2025 pour un quadruple scrutin inédit combinant présidentielle, législatives, régionales et municipales. À Bangui, la journée électorale a globalement débuté dans le calme, même si de nombreux bureaux de vote ont accusé des retards notables à l’ouverture.
Selon les observateurs de la société civile, ces contretemps, parfois supérieurs à une heure, sont dus à l’acheminement tardif du matériel électoral et à l’arrivée progressive des agents des bureaux de vote. La complexité de l’exercice, avec quatre bulletins et quatre urnes distinctes, a également ralenti le déroulement des opérations.
Dans plusieurs centres de vote de la capitale, notamment au PK5, des files d’attente se sont formées dès les premières heures. À l’école primaire Gbaya-Doumbia, l’un des plus grands centres de Bangui, une erreur dans la distribution des bulletins législatifs a paralysé une partie des bureaux, suscitant l’impatience de certains électeurs et candidats. La situation était toutefois en cours de correction à la mi-journée.
Ailleurs, comme au lycée Barthélemy Boganda, les opérations ont démarré avec un retard allant jusqu’à 1h20, le temps d’installer les listes électorales et les urnes codées par couleur. Le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, candidat à un troisième mandat, y a voté en milieu de matinée.
Dans d’autres quartiers, l’affluence est restée faible en début de journée, plusieurs électeurs ayant privilégié les offices religieux avant de se rendre aux urnes. Les responsables des centres espéraient une participation plus soutenue à la mi-journée.
Jusqu’à présent, aucun incident majeur n’a été signalé. La sécurité est assurée par les forces nationales, appuyées par la Minusca, dans un pays où l’enjeu sécuritaire demeure au cœur de ce scrutin décisif.
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