Le Groupe d’Action Financière du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN) a ouvert lundi dernier à Alger sa 14ème session.
Depuis cette année, la présidence de cette institution chargée de lutter contre le blanchiment et le terrorisme et qui regroupe tous les pays arabes est confiée à l’Algérie. Le pays, qui dispose au niveau national d’un organisme spécial, le CTRF (Cellule de Traitement du Renseignement Financier), a dans son programme le volet du renforcement de la coopération internationale, ce qui comprend un échange d’informations sur les crimes financiers. La 14ème session du groupe a permis une évaluation de la mise en œuvre des recommandations du GAFIMOAN par ses membres. Noureddine Hibouche, président du CTRF et du GAFIMOAN, a ainsi précisé que la réforme en cours en Algérie, à laquelle succèdera l’Arabie Saoudite à la présidence du groupe l’année prochaine, de la loi de 2005 qui encadre la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est une conséquence des recommandations du groupe. Plusieurs pays dans la région seraient dans la phase finale des réformes exigées dans le cadre de cette lutte, selon Adel Hamed Al Qulish, secrétaire exécutif du GAFIMOAN.
De nombreux invités représentant les pays membres du GAFIMOAN et des organisations internationales et régionales ont pris part à cette session. Le GAFIMOAN a été créé le 30 novembre 2004 par l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) lors d’une réunion interministérielle à Manama au Bahreïn. Il compte des pays tiers tels que la France, la Grande-Bretagne et les USA ainsi que des institutions telles que le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale comme Observateurs.
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