Attentats au Nigéria : Pluie de condamnations internationales

Le Nigéria est sous le choc d’une série d’attentats, visant particulièrement des églises, perpétrés le 25 décembre dernier, jour de la célébration de la fête chrétienne de Noël. Ces actes terroristes, revendiqués par la secte islamiste Boko Haram, ont été amplement condamnés par le monde entier.
Le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies a été l’un des premiers à réagir par la voix de son porte-parole : « Le Secrétaire Général a exprimé sa sympathie et ses condoléances au peuple du Nigéria et aux familles éprouvées qui ont perdu des êtres aimés » a-t-il déclaré dimanche, ajoutant que Ban Ki-Moon « appelle de nouveau à la fin de tous les actes de violence sectaire dans le pays et renouvelle sa ferme conviction qu’aucun objectif ne peut justifier ce recours à la violence ».
La réaction des Etats-Unis ne s’est également pas faite attendre. La présidence américaine a dénoncé, dans un communiqué, « la violence gratuite et les morts tragiques le jour de Noël » et a proposé son aide en vue d’une enquête judiciaire. Même son de cloche à l’Elysée : « La France adresse ses condoléances aux autorités et au peuple du Nigéria, et leur exprime sa solidarité dans leur combat contre le terrorisme et pour la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit sur l’ensemble du territoire nigérian », mentionnait un communiqué de la présidence française signé le dimanche.
Comme les administrations politiques, les institutions religieuses ont également déploré cette violence. C’est le cas du Vatican, particulièrement touché par l’attentat contre l’église de Madalla à Abuja – le plus meurtrier avec 35 victimes -, qui, par le biais de son porte-parole, a regretté « la manifestation encore une fois d’une haine aveugle et absurde qui n’a aucun respect pour la vie humaine ». Du côté des instances islamiques, le discours est identique à l’instar du Conseil français du Culte Musulman (CFCM), lequel a exprimé « son indignation la plus vive face à la barbarie de ces actes criminels revendiqués par la secte Boko Haram qui affiche son appartenance à l’islam alors même qu’il bafoue ses valeurs et ses principes fondamentaux dont le respect du droit à la vie et à l’égale dignité ».