Hier lundi 25 avril 2011, l’opposition yéménite a annoncé par l’intermédiaire de son porte-parole, Mr Mohamed Qahtane, avoir donné son accord au plan de sortie de crise proposé par le CCG (Conseil de Coopération du Golfe), après avoir obtenu des assurances des pays du golfe, des Etats-Unis et de l’Europe au sujet des objections qu’elle portait sur certaines clauses du plan.
La CCG est une alliance régionale militaire et politique composée de six états membres (l’Arabie Saoudite, Oman, Le Koweït, Bahreïn, les Emirats Arabes Unis et le Qatar). Sa médiation dans la crise yéménite a abouti samedi sur un plan de sortie de crise auquel la coalition de l’opposition parlementaire, le Front commun, qui réclame le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis trente-deux ans, avait refusé d’adhérer. La raison de ce refus était l’une des clauses du plan qui prévoyait que la coalition forme un gouvernement de réconciliation nationale placé sous l’autorité du président Saleh. Le plan prévoit un transfert du pouvoir en trois mois et selon lui, le président Saleh devrait remettre les rênes du pouvoir à son vice-président dans le délai d’un mois après la signature d’un accord. Un responsable de l’opposition devrait prendre la tête d’un gouvernement intérimaire chargé de préparer l’élection présidentielle deux mois plus tard.
Le plan proposé par le CCG accorde l’immunité au président Saleh, à sa famille et à ses conseillers qui, contrairement à ce que réclament leurs adversaires, ne pourraient pas faire l’objet de poursuites judiciaires.
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