Toyota, le premier constructeur mondial d’automobile, vient de déclarer la réduction de sa production au Japon, de 50% à partir du 10 mai au 3 juin par rapport au total initial, à cause de la pénurie de composants et des coupures d’électricité depuis le tremblement de terre et le tsunami qui ont frappé le pays le 11 mars dernier. Le groupe a annoncé que ses usines ouvriront après les vacances du printemps courant, du 28 avril au 9 mai, avec une production inférieure à la moitié de sa production jusqu’à détermination des nouveaux plans en fonction de la disponibilité des moyens de production et la stabilité de l’alimentation électrique. La production extérieure du géant nippon est perturbée également par les effets de cette catastrophe, notamment on ce qui concerne les pièces détachées importées du japon. Les retombées de la crise pèsent lourdement sur le groupe japonais ; ce dernier pourrait perdre sa place de leader en se glissant au troisième rang mondial des constructeurs automobiles en 2011, derrière l’américain General Motors et l’allemand Volkswagen. La crise a touché également les principaux concurrents japonais de Toyota. La production de Nissan a chuté de 52,4% , à 47 590 unités, et Honda n’a assemblé que 34 754 véhicules au Japon, soit 62,9% de véhicules en moins sur un an. D’autres marques nippones à l’instar de Mitsubishi, Suzuki, Mazda ne sont pas épargnées. leurs nombres de voitures fabriquées en mars ont diminué d’un quart à deux tiers par rapport à la même période de l’année dernière. Les constructeurs japonais prévoient le retour à la production normale d’ici septembre ou octobre, «Nous estimons que les constructeurs devraient pouvoir reprendre leur production à pleine capacité d’ici le mois d’octobre, bien que cela puisse varier d’un groupe à l’autre », a précisé l’agence Standard & Poor’s, qui a revu en baisse son estimation sur la dette à long terme de ces constructeurs.
A propos de Fitzpatrick Georges
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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise
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