La Secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, entamera une tournée ouest-africaine dès ce lundi 16 janvier. Ce périple l’amènera d’abord au Libéria, ensuite en Côte d’Ivoire, au Togo et, enfin, dans l’archipel du Cap-Vert. Un déplacement qui vise à « témoigner l’engagement américain envers le retour à la paix après un conflit, la bonne gouvernance, le développement économique, ainsi qu’à souligner l’importance pour les Etats-Unis (des processus) de démocratisation », indique un communiqué du Département d’Etat.
Le chef de la diplomatie américaine commencera par assister à l’investiture de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, qui vient d’être élue pour un second mandat à la tête du Libéria. Dans le même pays, Hillary Clinton procédera à l’inauguration du nouveau complexe de l’ambassade des Etats-Unis à Monrovia. Première étape après laquelle l’ancienne première dame américaine prendra le chemin d’Abidjan. Elle s’y entretiendra avec le chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, « afin de montrer notre soutien à la réconciliation nationale », tel que précisé par la diplomatie américaine. Il va sans dire que cette visite donnera certainement plus de poids à l’administration du président Ouattara, surtout après des élections législatives très tendues en décembre dernier.
Par la suite, Hillary Clinton prendra la direction du Togo, un des pays africains récemment élu au sein du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dans le cadre d’une première visite. A cette occasion, elle rencontre le président Faure Gnassingbé dans le but de « manifester le soutien des Etats-Unis envers les progrès démocratiques et les réformes économiques ». Le Cap-Vert constituera l’ultime étape du périple de Mme Clinton en Afrique de l’Ouest. Dans l’archipel, elle discutera avec le Premier-Ministre Jose Maria Neves sur des questions régionales, dont la lutte contre le narcotrafic, la politique économique et la bonne gouvernance.
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