Syrie : L’opposition non-armée syrienne se voit renforcée

Décidés à accorder le plus de marge de manœuvre possible à l’émissaire des nations Unies pour la Syrie, le ghanéen Kofi Annan, certaines puissances occidentales opposées à une intervention militaire en Syrie ont annoncé vouloir augmenter leur soutien financier à l’opposition non armée.

Tout d’abord la Grande-Bretagne. Son ministre des affaires étrangères William Hague a annoncé jeudi dernier que 800 000 dollars US devraient s’ajouter à un montant similaire déjà promis. La France l’avait précédé au début du mois dernier en annonçant qu’elle doublait les 1.3 millions de dollars US d’aide financière qu’elle devait apporter  à l’opposition non armée. Pour ces pays, leurs aides auront une forte part humanitaire, notamment en matériel médical et devraient permettre aux groupes d’opposition et de la société civile de documenter les violations contre les droits de l’homme et construire un futur démocratique pour la Syrie.

Mais pour le moment ces grandes annonces ne sont pas encore concrétisées, chose que déplorent les opposants syriens. Par ailleurs, ces derniers affirment avoir des besoins encore plus diversifiés, principalement en termes de logistique. L’aide humanitaire est évidemment primordiale mais ils estiment avoir également un besoin urgent de matériel de communication pour mieux couvrir les événements, diffuser les images et avoir accès à internet sans passer par les réseaux locaux.

Le soutien à l’opposition non armée semble être désormais le seul moyen de contestation du pouvoir de Bachar al-Assad. En effet, Damas annonçait samedi dernier la fin des combats marquant sa victoire sur la révolte armée.