Les autorités du Conseil National de Transition (CNT) libyen souhaiteraient vivement que l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, Béchir Salah Béchir, actuellement réfugié en France où il jouit d’une grande liberté, leur soit remis pour les aider à remettre la main sur environ 7 milliards de dollars d’avoirs libyens manquants.
Dans leur quête des avoirs libyens en Afrique, le CNT n’arrive pas à retrouver 7 milliards de dollars cachés dans d’obscurs comptes et investissements. Le principal obstacle à leurs investigations est la gestion de la Libyan Africa Investmet Portfolio (LAP), un des principaux investisseurs sur le continent africain, filiale très indépendante fondée en 2006 de la LIA (Libyan Investment Auhority). La clé pour débloquer cette situation selon les autorités libyennes s’appelle Béchir Salah Béchir. En tant que dernier président de la LAP, celui-ci serait la personne qui détiendrait le plus d’informations sur les investissements réalisés par la LAP en Afrique et dont la maison-mère LIA n’a aucune trace. Les autorités libyennes sont d’autant plus pressées de récupérer l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi qu’elles soupçonnent plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, comme la Zambie, de vouloir profiter du flou actuel pour s’approprier ces avoir libyens.
Mais les souhaits des autorités libyennes, pas plus ceux d’Interpol qui le recherche également, ne semblent pas pour l’heure en mesure de faire fléchir les autorités françaises peu enclines à expulser Béchir Salah. Celui-ci aurait bénéficié pour son exfiltration de Libye de l’intervention directe de Claude Guéant et de Bernard Squarcini, respectivement ministre de l’Intérieur et patron des renseignements français.
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