Les autorités libyennes et algériennes semblent avoir trouvé un terrain d’entente sur l’épineuse question de la famille Kadhafi réfugiée en Algérie avec l’assurance donnée aux autorités libyennes que celle-ci n’influerait pas sur le processus politique en Libye.
L’annonce a été faite le début de cette semaine par Moustafa Abdeljalil, le président du CNT (Conseil National de Transition) libyen, qui détient le pouvoir en Libye, lors de sa première visite officielle à Alger depuis la chute du régime Kadhafi. L’accord qu’il aurait conclu avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika précise que tout ce qui pourrait constituer une menace contre la Libye, contrairement à la famille Kadhafi comme l’affirment les autorités algériennes, qu’il s’agisse de personnes ou d’activités subversives ne sera pas toléré en Algérie. D’après une source proche de la famille Kadhafi qui se trouve dans un lieu demeuré secret en Algérie, leurs communications avec le monde extérieur seraient désormais soumises à des restrictions accrues.
Même si la déclaration du chef du CNT libyen n’a pas été confirmée par les autorités algériennes, les relations entre les deux voisins, qui avaient pris un coup de froid après l’asile accordé par l’Algérie à Safiya Kadhafi, la veuve de l’ex-dirigeant libyen, sa fille Aïcha et ses fils Mohammed et Hannibal, devraient se détendre. La preuve en est la reprise prochaine des activités en Libye de la compagnie publique algérienne Sonatrach qui avait obtenu sous le régime Kadhafi des droits d’exploration de gisements pétroliers et gaziers du bassin de Ghadamès, près de la frontière algéro-libyenne, avant de retirer son personnel du pays après le déclenchement de la guerre civile l’an dernier.
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